Les ressources sollicitées en lancer de disque

      Du point de vue des ressources bio affectives : Le lancer de disque met en jeu l’estime de soi car le lanceur est amené à comparer les distances qu’il réalise d’un essai sur l’autre et à comparer sa performance avec celle des autres lanceurs. La peur de «mordre» constitue également un obstacle affectif et la répétition des lancers sollicite la motivation et la persévérance.

     Du point de vue des ressources bio informationnelles : Le lanceur est amené à mettre en relation plusieurs sources d’informations extéroceptives et proprioceptives : associer le placement de ses appuis sur l’aire de lancer, le positionnement de ses bras, la torsion-détorsion entre le haut et le bas du corps, l’accélération des appuis, avec le sens de rotation du disque et sa trajectoire et l’angle du lancer.

   Du point de vue biomécanique : Le lancer de disque implique de maîtriser l’équilibre vertical et de dissocier les ceintures scapulaires et pelvienne (souplesse articulaire) : la nécessité d’«attendre» que le bas du corps ait agit avant que le haut du corps n’entre vraiment en action constitue une difficulté majeure. Il s’agit ainsi de transmettre l’énergie acquise par la maîtrise de l’angle, la hauteur et la vitesse d’envol du disque. La complexité provient du fait que le lanceur doit coordonner un déplacement rectiligne alors que son corps organisé en torsion est en rotation autour d’un axe perpendiculaire au sol.

    Du point de vue bioénergétique : Comme dans toute activité explosive, le pôle énergétique est mis à contribution. La puissance musculaire est particulièrement sollicitée, que ce soit au niveau du train porteur ou au niveau dorsolombaire. Le gainage est par ailleurs indispensable pour mettre en tension les ceintures.